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vendredi 15 janvier 2016

Les activités parascolaires, un atout pour la réussite.

Les recherches récentes montrent l’importance des activités parascolaires, notamment parce qu’elles contribuent à consolider les aspirations scolaires et les projets de formation.

L’école est un lieu où le jeune passe une grande partie de son temps. Cependant, il n’y a pas qu’en classe où un élève peut faire des apprentissages qui lui sont profitables. Les recherches récentes montrent l’importance des activités parascolaires, notamment parce qu’elles contribuent à consolider les aspirations scolaires et les projets de formation.

Selon les résultats des enquêtes, une forte majorité d’élèves du secondaire pratiquent des activités socioculturelles, sportives ou de loisirs. Parmi les activités qu’ils préfèrent, ils mentionnent l’écoute de la musique, de la radio, de films. L’école est le lieu privilégié où la majorité des jeunes font l’apprentissage des activités socioculturelles. En ce qui concerne plus spécifiquement la pratique de l’activité physique au secondaire, une enquête menée en mai 1997 au Saguenay–Lac-Saint-Jean a démontré qu’une majorité de garçons (75,0 %) et de filles (62,2 %) pratiquent une activité physique au moins une fois par semaine. Fait important à noter, ce sont les élèves s’estimant en meilleure santé et les non-fumeurs qui font le plus d’activité physique.

Encourager les activités parascolaires

Les jeunes eux-mêmes fournissent principalement trois raisons pour s’inscrire dans des activités socioculturelles ou sportives :
1.   pour leur épanouissement personnel
2.   pour faire des rencontres et se trouver des amis
3.   pour occuper leur temps.
Point important à retenir, les jeunes qui pratiquent des activités parascolaires ont souvent des aspirations scolaires plus soutenues. En effet, l’accomplissement d’activités socioculturelles ou sportives contribue à soutenir la motivation à poursuivre de plus longues études, notamment en permettant aux jeunes de découvrir leurs talents et leurs intérêts.

S’impliquer à l’école et s’inscrire dans des activités parascolaires ou sportives, contribuent à répondre aux besoins d’un jeune, à actualiser ses capacités, à se faire des amis, à côtoyer des adultes significatifs, à prendre des responsabilités, bref à se sentir à l’aise à l’école. L’une des approches que l’on doit privilégier pour contrer l’abandon scolaire consiste justement à soutenir le sentiment d’appartenance à l’école.

Le rôle des parents

Il est essentiel que les parents incitent leurs enfants à participer à diverses activités parascolaires. Qu’elles soient offertes à l’école, par la municipalité, par un club de jeunes, ou encore organisées par la famille elle-même, de telles activités contribuent à l’épanouissement d’un jeune et à sa persévérance scolaire. Bien sûr, il y a des activités plus coûteuses que d’autres mais il est possible d’en trouver de nombreuses à prix abordable.

Une bonne résolution pour l'année : je m'intéresse aux activités parascolaires de mon enfant et je l'encourage dans ses initiatives. Je prends du temps pour qu'il me parle de ses expériences.

Quel citoyen le système éducatif haïtien prépare-t-il?


Quel citoyen le système éducatif haitien prépare-t-il?

 
 Claude Bernard Sérant
LeNouvelliste, 14 juin 2006

  

Pourquoi certains des élèves haïtiens ne s'intéressent-ils plus au français? A cette question, le directeur de l'Institut Supérieur d'Etudes Francophones (I.S.E.F.), Pierre Dumont, a déclaré ironiquement que «c'est peut-être parce qu'ils en ont assez d'apprendre par cœur des règles de grammaire qui ne servent à rien».
Le directeur de l'I.S.E.F. a donné le ton au colloque organisé par la Faculté de Linguistique Appliquée d'Haïti dans la matinée du lundi 12 juin 2006, dans son local, à la rue Dufort.
Le colloque s'est articulé autour du thème: «La coexistence du créole et du français en Haïti et ses implications didactiques».
Les contre-performances de certains enseignants de français rendent l'apprentissage de la langue plus difficile, d'autant plus que l'apprenant n'est pas soumis à un bain linguistique francophone.

Le directeur de l'I.S.E.F., tout en se basant sur les travaux de recherches réalisés par les étudiants haïtiens, a soulevé quelques problèmes: l'inadéquation des manuels, des outils pédagogiques qui sont mis au service des enseignants haïtiens.
«Il faut qu'on ait le courage de dire à nos décideurs : débarrassons-nous de l'imitation servile d'un modèle franco-français parisien normatif qui ne correspond plus à rien», a-t-il poursuivi. Les Haïtiens ont droit à leur français. Beaucoup de gens qui l'utilisent ne mesurent pas la relativité de la langue dans l'espace francophone. En donnant aux élèves et étudiants haïtiens les moyens, ils prendront conscience de cette relativité. En fait, «les Français ne sont pas propriétaires du français. Nous sommes des copropriétaires du français», a-t-il dit.

Le directeur de l'I.S.E.F. a recommandé à nos didacticiens de faire le point sur le problème de la formation des enseignants de français en Haïti et de prendre en compte des profils sociaux.
Le rôle du didacticien face aux décideurs, a-t-il déclaré, est de soulever certaines questions et dégager des pistes d'action en vue de faciliter la tâche des autorités qui nous gouvernent. A ces experts, il incombe la responsabilité d'analyser, d'observer les causes des dysfonctionnements du système éducatif haïtien.
Pour une pédagogie de la compétence. Pour que le travail de recherche des didacticiens ne soit pas vain, les décideurs haïtiens ont pour obligation de définir des profils sociaux en fonction des besoins du pays. Quel type de citoyen l'État veut-il que le système éducatif lui prépare? Il faut développer une pédagogie de la compétence dans le système éducatif haïtien pour être rationnel. Cette expérience a cours actuellement en Tunisie, a informé le directeur de l'I.S.E.F.

Cet atelier itinérant de recherche sur l'enseignement du créole et du français dans l'espace américano-caraïbe fonctionne depuis tantôt trois ans. Haïti, Guadeloupe, Dominique, Martinique, Sainte-Lucie, Guyane sont autant de destinations de l'atelier de recherche qui regroupe des compétences auxquelles font partie des chercheurs haïtiens. Ils se réunissent régulièrement, a informé le représentant de l'Institut de Recherche pour le Développement, Daniel Barreteau, «pour essayer de réfléchir sur des méthodes pouvant améliorer l'enseignement du créole et du français dans la Caraïbe». L'idée de cet atelier, a renchéri le doyen de la FLA, Pierre Vernet, consiste à rassembler des chercheurs, des enseignants-chercheurs pour développer aussi des outils méthodologiques adaptés au milieu haïtien pour une maîtrise des deux langues.

mardi 12 janvier 2016

L'un des plus grands problèmes des jeunes.

« Il est encore tôt, j’ai toute une vie devant moi, j’aurai le temps d’aller  à l’université », une phrase que j’ai entendu prononcer par un jeune haïtien de 20 ans, deux ans après avoir terminé ses études. Ce qui m’a intrigue, c’est ce qui l’a bien poussé à faire une telle déclaration. Est-ce de la honte, de la résignation ou … ?

 La plus grande difficulté à laquelle est confrontée les jeunes d’Haïti est l’accès à l’université. Selon lenational plus de la moitié des bacheliers qui terminent leurs études classiques ont du mal à intégrer l’université. Les places dans les universités d’état sont limitées et les universités privées sont extrêmement chères.Pour les élèves ayant les moyens «  Tant mieux, je vais à quisqueya ou à notre dame, peut être Episcopale».  Mais pour ceux n’ayant pas les moyens, les rêves se volatilisent, plus de chance d’être médecin, avocat ou ingénieur, ils deviennent le plus souvent des apprentis à un métier quelconque ou des enseignants occasionnels.

Il est évident que les jeunes sont l’avenir d’un pays ! Mais à quoi cela sert d’être jeune sans avoir un rêve, sans avoir fait une planification de sa vie ? Si être jeune c’est rêver et ne jamais cesser de rêver, mon pays doit m’offrir des possibilités pour concrétiser mes rêves. Non...Les rêves des jeunes ne peuvent pas se volatiliser ainsi car le plus souvent c’est toute une part de soi qui se volatilise et qui ne nous donne plus envie de continuer à persévérer.
« L’université ne doit pas être un luxe pour nous, les jeunes mais une porte grande ouverte à tous ceux qui veulent poursuivre leurs objectifs. »


                                                                                                                    Ecrit par LYVERT Ludmille

mercredi 6 janvier 2016

L’éducation,un moteur de croissance et de développement.










L’éducation constitue le socle du développement durable d’une nation dans ses trois dimensions : économique, sociale et environnementale. Elle doit être considérée comme un élément fondateur du droit à une vie décente et au développement individuel, et comme un facteur déterminant de réduction de la pauvreté et des inégalités. Comme le montrent des études de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), l’éducation est un levier pour atteindre d’autres objectifs de développement au niveau sanitaire, nutritionnel, environnemental et citoyen, mais elle dépend aussi des progrès accomplis dans d’autres domaines.

L’éducation équitable augmente la prospérité des individus, des familles et des sociétés alors que la pauvreté demeure le premier obstacle à la scolarisation primaire.

L’éducation dote les individus des connaissances et des compétences nécessaires à l’insertion professionnelle et stimule la productivité, l’innovation et l’entrepreneuriat :
-
chaque année de scolarisation supplémentaire fait progresser le produit intérieur brut (PIB) annuel de 0,37% ;

-
si tous les enfants des pays à faible revenu savaient lire, la pauvreté diminuerait de 12%.

L’aide en faveur de la scolarisation primaire se monte à 3 milliards de dollars par an. Or, selon les derniers chiffres du Rapport mondial de suivi sur l’Éducation pour tous (EPT), les besoins permettant de scolariser l’ensemble des enfants non-scolarisés dans le monde d’ici 2015 sont estimés à 29 milliards de dollars par an (à titre de comparaison, les Européens et les Américains dépensent chaque année 31 milliards de dollars en crèmes glacées). Le déficit représente donc 26 milliards de dollars par an.

L’éducation promeut l’égalité des sexes et l’autonomie des femmes.

L’éducation joue un rôle essentiel pour l’apprentissage de l’égalité, la promotion des droits, la maîtrise de la fécondité et l’amélioration des revenus des femmes :
-
une année de scolarisation supplémentaire peut augmenter les revenus d’une femme de 15% à 20% ;

-
une année de scolarisation supplémentaire se traduit chez les femmes par une baisse de 10% des taux de fertilité.

L’éducation améliore la santé et la nutrition pour tous, et inversement la santé et la nutrition contribuent à la qualité de l’éducation.

L’éducation a un impact sur la réduction des taux de mortalité infantile et sur l’amélioration de la nutrition et de la santé des enfants : un enfant né d’une mère qui sait lire et écrire a 50% de chances en plus de survivre après l’âge de 5 ans.
L’autonomisation grâce à l’éducation est un puissant antidote contre le risque des grossesses précoces : les femmes qui ont fait davantage d’études sont plus susceptibles de retarder et d’espacer les grossesses, et de rechercher des soins et un suivi médical.
L’éducation permet de lutter contre les grandes pandémies : les femmes qui ont bénéficié d’une éducation post-primaire sont 5 fois plus susceptibles que les femmes analphabètes d’être informées sur le VIH/Sida.Dans les pays où les taux d’infection par le VIH/Sida sont élevés, le VIH/Sida est responsable de la pénurie d’enseignants dans 77% des cas

L’éducation permet d’assurer la durabilité environnementale.

L’éducation au développement durable est la pierre angulaire du changement de valeurs et de comportements pour la préservation des ressources et de l’environnement.
L’éducation au développement durable, c’est apprendre à :
-
respecter, reconnaître la valeur et les richesses provenant de la terre et de tous les peuples, tout en les préservant ;

-
vivre dans un monde où chacun ait de quoi se nourrir pour une vie saine et productive ;

-
évaluer, entretenir, restaurer et améliorer l’état de notre planète ;

-
construire un monde meilleur, plus sûr et équitable ;

-
être des citoyens concernés et responsables, exerçant leurs droits et responsabilités à tous les niveaux (local, national et global).

Bon a savoir sur le métier d’éducateur.









Le rôle de l'éducateur est d'accompagner des enfants ou adolescents en difficultés sociales ou liées au handicap, afin de les amener vers l'autonomie, et ainsi leur permettre une meilleure insertion dans la société. L'éducateur peut être confronté à des troubles psychiques ou physiques chez l'enfant. Il travaille de concert avec un réseau de médecins spécialistes.
Comment devenir Éducateur ? 

MISSION DU MÉTIER : ÉDUCATEUR

Le métier d'éducateur se décompose en trois rôles distincts mais parfois complémentaires dans l'évolution de l'enfant. L'éducateur de jeunes enfants, EJE, l'éducateur spécialisé, ES, et l'éducateur technique spécialisé.

Le rôle de l'éducateur de jeunes enfants comporte plusieurs facettes. Il doit à la fois être à l'écoute des enfants, tout en sachant aussi les conseiller et les orienter. Les missions de l'éducateur de jeunes enfants relèvent aussi bien de la vie quotidienne que des projets à mettre en place :
• instaurer une relation de confiance ;
• veiller au respect des règles dans la vie en communauté ;
• aider aux devoirs et reprendre les éléments incompris ;
• stimuler le potentiel de l'enfant, l'ouvrir aux activités artistiques ou autres ;
• l'accompagner dans son développement.

A l'inverse de l'EJE, l'éducateur spécialisé ne gère pas la vie quotidienne des enfants, adolescents ou jeunes adultes. Son niveau de formation, supérieur à celui de l'EJE, lui permet d'encadrer des enfants en détresse psychique, atteints de pathologies, et/ou en difficultés sociales et familiales. L'ES va :
• tenter de dénouer des situations familiales conflictuelles ;
• libérer la parole de l'enfant et l'écouter ;
• proposer des alternatives et des solutions ;
• maintenir la scolarisation ;
• mettre en place des projets.

L'éducateur technique spécialisé se concentre uniquement sur les enfants en situation de handicap et intervient dans lesESAT (établissements ou services d'aide par le travail). Son action se situe d'avantage sur :
• le suivi des troubles psychiques ou physiques ;
• l'insertion dans le monde du travail.

Dans tous les cas, l'éducateur travaille en collaboration avec un réseau de médecins, psychologues et assistants sociauxavec qui il met en place des actions à plus ou moins long terme.

DEVENIR ÉDUCATEUR : QUALITÉS REQUISES

Pour être un bon éducateur, il faut en premier lieu être doté d'un sens de l'écoute sincère, et être capable de retranscrire la parole de l'enfant, même lorsque celui-ci a du mal à verbaliser son ressenti. L'éducateur doit donc être naturellement capable d'empathie, mais il doit aussi travailler cette qualité pour ne pas calquer chaque situation sur la précédente. Parfois considéré comme le seul adulte référent lorsqu'un enfant n'a que peu de contact avec sa famille, l'éducateur peut être amené à tisser un lien fort, en particulier auprès des plus petits, en grande demande affective. Il doit donc être capable de donner de l'affection sans prendre la place des parents. D'ailleurs, il ne juge pas les parents qui ont failli mais tente au contraire de rétablir une unité familiale. S'il devient une personne essentielle dans la vie de l'enfant, il ne doit pas perdre de vue que la séparation interviendra tôt ou tard et ne devra pas causer un traumatisme handicapant. Même s'il se sert de son vécu pour appréhender les situations, l'éducateur doit savoir maîtriser ses émotions. Il doit être doté d'une autorité naturelle qui lui permette d'obtenir le respect et l'écoute des enfants sans avoir besoin d'entrer en conflit pour cela. Il doit parfaitement connaître les programmes existants et les objectifs que se fixent les institutions d'aide sociale afin de pouvoir en faire profiter les enfants. L'éducateur est capable de travailler conjointement avec les autres travailleurs sociaux et/ou du milieu médical.

ÉDUCATEUR : CARRIÈRE / POSSIBILITÉ D’ÉVOLUTION :

De nombreuses associations à caractère social recrutent des éducateurs pour leur confier des missions d'accompagnement. Toutefois, la baisse constante des aides gouvernementales contraint ces dernières à limiter leurs recrutements. La fonction publique est aussi accessible pour les éducateurs. Pour y entrer, il faut passer et obtenir un concours dédié. Il est aussi possible de rentrer dans un service public en tant que vacataire, mais cette situation ne peut excéder deux ans. Le concours devra être obtenu pour poursuivre dans cette voie. Pendant sa carrière, l'éducateur peut passer des qualifications et des concours internes pour obtenir plus de responsabilités.

Un grand reformateur du systeme educatif haitien















Joseph c.Bernard

Décédé le 14 mars 2015, il a été un ministre de l’éducation nationale. Joseph Bernard est le promoteur d’une importante réforme au niveau du système éducatif avec l’introduction du créole dans les années 79-80. Cette réforme Bernard a permis la création de l’Institut pédagogique national (IPN) et l’initiation en 1997 du Plan national d’éducation et de formation ( PNEF). Elle a proposé une réorganisation du système éducatif basée sur la mise en place d'un enseignement fondamental de neuf (9) ans. Cette période de neuf ans est décomposée en trois cycles dont le premier est de (4) quatre ans; le second de (2) deux ans; et le troisième cycle de (3) trois ans. Au terme de ce cheminement, l'élève doit accéder à un nouveau secondaire de trois ans aussi. Et celui aboutit à un baccalauréat général ou spécialisé autrement dit (technique ou pédagogique).

Dans le cadre de cette réforme, de nouveaux manuels scolaires sont publiés par des auteurs haïtiens. Un comité national de curriculum est mis en place et, à côté de l'Institut Pédagogique National (IPN) qui est créée, on a institué une Direction de la Planification. Des efforts sont accomplis et des structures sont mises en place pour développer des curricula et des manuels adaptés.D'autres innovations importantes ont été apportées et elles sont encore en vigueur. Citons entre autres: utilisation du créole comme langue objet et outil d'Enseignement; introduction et utilisation de nouvelles méthodes pédagogiques dont la pédagogie par objectifs; réorganisation des cycles d'apprentissages; formalisation des démarches de formation continuelle des maîtres; apprentissage du français parlé dès la 1re année; participation active de l'élève au processus d'apprentissage, etc.

mardi 5 janvier 2016

Actualites sur l'education.



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