Comment le système s’organise-t-il ?
L’enseignement supérieur en Haïti est
composé d’une part, du secteur public qui comprend l’université d’Etat d’Haïti,
les universités publiques établies dans certaines villes de province ainsi que
d’autres institutions publiques d’enseignement supérieur rattachées a des ministères
particuliers et, d’autres, du secteur prive comprenant également un nombre de
plus en plus élevé d’universités et d’institutions d’enseignement supérieur
soit aux environs 150. L’université d’Etat d’Haïti comprend aujourd’hui onze facultés
et écoles supérieures dont la majorité offre seulement un ou plusieurs
programmes de licence en quatre ans. Parmi les facultés et écoles supérieures
de l’UEH, on peut citer : Faculté de droit et des sciences économiques, faculté
de médecine et de pharmacie, faculté des sciences, faculté d’agronomie et de médecine
vétérinaire, faculté d’odontologie, faculté d’Ethnologie, Ecole normale supérieure,
Institut national d’administration de gestion et des hautes études
internationales, faculté des sciences humaines, faculté de linguistique appliquée,
institut supérieur d’Etudes et de recherche en science en remplacement
de : Institut d’Etudes et de recherches africaines d’Haïti. Il y a des
institutions externes a l’UEH qui sont ENARTS, ENIP, CTPEA, ENST ;
certaines publiques en région comme Artibonite, centre, nord, nord-ouest, sud,
nippes, sud-est, nord-est, Grand-Anse.
Limites
Ce
secteur a pour but de former les jeunes haïtiens afin qu’ils puissent accéder
au marché du travail. Par contre, La plus grande difficulté à laquelle sont
confrontés les jeunes d’Haïti dans ce secteur est l’accès à l’université. Selon
le national plus de la moitié des bacheliers qui terminent leurs études
classiques ont du mal à intégrer l’université. Les places dans les universités
d’état sont limitées et les universités privées sont extrêmement chères. En
outre, d’autres problèmes se résument dans l’incapacité de certaines
universités à préparer de bons praticiens. Les jeunes sont bourrés de théories
mais ils ne trouvent pas assez d’occasion pour mettre en œuvre leurs
connaissances.
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